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L’impression 3D : une solution pour résoudre le mal logement mondial

2,8 milliards de personnes vivent aujourd'hui dans un logement inadéquat. Plus d'un milliard dans des bidonvilles. En Europe, une personne sur quatre habite dans des conditions susceptibles de nuire à sa santé ou à sa sécurité. Partout, le logement — besoin vital de sécurité et de dignité — devient un luxe. Face aux catastrophes climatiques, aux conflits armés et à la pauvreté structurelle, les méthodes de construction traditionnelles ne suivent plus. Trop lentes, trop coûteuses. Il est temps de réinventer la façon dont on bâtit. Constructions-3D pense que l'impression 3D béton peut apporter des réponses aux problèmes de mal-logement mondiaux.

Publié le 9 décembre 2025

Phoebe Karczmarek

Écrit par Phoebe Karczmarek

L’impression 3D : une solution pour résoudre le mal logement mondial

Qu’est-ce que le mal logement, concrètement ?

Parler de mal-logement, c’est évoquer toutes ces situations où un toit existe…mais ne protège pas vraiment. C’est l’absence totale de logement : dormir dehors et dépendre de solutions d’urgence mais aussi vivre dans un habitat informel créé à base de matériaux de récupération.

Le mal-logement ne se résume pas qu’à cela, c’est également vivre dans un appartement insalubre, dangereux, humide, ou simplement trop petit pour toute la famille ou encore des locations précaires dont on peut être expulsé du jour au lendemain, les squats, les sous-locations ou simplement le prix des loyers qui représentent une part toujours plus importante du revenu disponible des ménages. Et puis, il y a les logements qui ne correspondent plus aux besoins — trop éloignés des services essentiels, impossibles à utiliser quand on vieillit ou qu’on a un handicap. En résumé, toutes ces situations différentes qui ont un point commun : le logement ne joue plus son rôle de lieu sûr, stable et digne.

En quelques chiffres…

Selon un rapport récent de UN-Habitat (ndlr: organisme de l’ONU qui s’occupe des questions liées à l’habitat et au développement urbain durable dans le monde), près de 2,8 milliards de personnes vivent aujourd’hui dans un logement inadéquat à l’échelle mondiale, et comme le révèle la même agence onusienne, environ 1,1 milliard d’individus résident dans des bidonvilles ou des habitats informels, tandis qu’au moins 318 millions de personnes seraient privées de logement stable. Comme le souligne également le Brussels Times, une personne sur quatre vit dans des conditions de logement susceptibles de nuire à sa santé ou à sa sécurité.

À cette réalité structurelle déjà alarmante s’ajoute l’impact croissant des catastrophes naturelles et des conflits : selon l’Internal Displacement Monitoring Centre, 83,4 millions de personnes ont été déplacées à l’intérieur de leur propre pays en 2024, dont 9,8 millions à la suite d’ouragans, d’inondations ou de feux, et 73,5 millions en raison de violences ou de guerres. D’après ReliefWeb, cette même année a connu 45,8 millions de déplacements internes liés à des catastrophes climatiques, un record historique.

Aux États-Unis, comme le rapporte l’IDMC, les ouragans, incendies et inondations ont forcé plus de 11 millions de personnes à quitter leur domicile, tandis qu’une enquête de BFM TV indique que 770 000 Américains vivaient sans logement en 2024. Enfin, comme le démontre une investigation du Guardian, les bombardements à Gaza ont détruit ou endommagé une partie considérable du parc résidentiel, illustrant l’impact dévastateur des conflits sur le logement. Ensemble, ces données dressent le portrait d’une crise mondiale du mal-logement bien plus profonde qu’une simple pénurie : elle est le résultat combiné de pauvretés structurelles, d’instabilités climatiques et de violences géopolitiques.

L’impression 3D accélère radicalement le secteur de la construction

L’impression 3D appliquée au bâtiment transforme aujourd’hui en profondeur les méthodes constructives. En déposant la matière couche par couche à partir d’un modèle numérique, cette technologie permet de créer des structures complexes avec une rapidité et une précision inédites. Elle ouvre de nouvelles possibilités dans des contextes où la réactivité, la fiabilité et la maîtrise des ressources sont essentielles — qu’il s’agisse de répondre à des besoins d’urgence, de construire dans des zones difficiles d’accès ou simplement d’optimiser des projets traditionnels.

La MaxiPrinter est capable d’imprimer un habitat, et potentiellement un village entier, dans un délai record. Elle offre une réponse concrète aux ONG, aux États et aux acteurs humanitaires qui doivent bâtir vite, bien et durable — partout dans le monde. Elle peut déposer le matériau jusqu’à 250 mm/s, ce qui correspond à environ 14 m² de mur (simple paroi) par heure. Dans un cas concret — le plus haut bâtiment du monde imprimé en France (500 m² et 14,14 mètres de haut)— a été sorti de terre en 225 heures et aujourd’hui, avec l’avancée des progrès techniques, elle pourrait même se construire en 160 heures seulement.

Cette technologie d’impression 3D à grande échelle ne se contente pas d’optimiser le processus constructif : Elle résout un grand nombre de problèmes rencontrés au quotidien par les professionnels de la construction. La MaxiPrinter dispose d’une grande rapidité d’exécution. L'impression 3D béton permet d'accélérer significativement la construction des murs. Là où un chantier traditionnel nécessite plusieurs semaines — voire plusieurs mois — la fabrication additive réduit les délais. Cette rapidité transforme l’organisation des projets : les calendriers deviennent plus fiables, les équipes peuvent enchaîner plus de chantiers, les risques de retard dus à la météo ou à la coordination de multiples intervenants diminuent considérablement.

Contrairement aux idées reçues, les constructions imprimées ne sont pas moins robustes. Au contraire, la technologie permet des formes renforcées et offre une liberté créative simplifiée, impossibles à réaliser facilement avec des méthodes classiques. Elle dispose d’une répartition idéale du matériau et d’une meilleure résistance aux contraintes mécaniques. Les bâtiments imprimés en 3D montrent ainsi une résilience supérieure face aux intempéries, mais aussi face à des phénomènes extrêmes tels que les séismes, les ouragans ou les fortes pressions latérales. Une solidité qui ouvre la voie à des constructions plus sûres et plus durables, même dans des environnements difficiles ou en cas de guerre.

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« Le premier besoin dans la pyramide de Maslow, c’est de se protéger. Mais aujourd’hui, ce besoin vital n’est pas résolu » Antoine Motte, fondateur de Constructions-3D.

mal-logement

Une révolution sociétale, économique et humanitaire au service du bien commun

Si se loger est devenu compliqué, c’est à cause de multiples facteurs : « Le changement climatique a bien sûr un rôle, mais la démographie joue beaucoup aussi : il y a de plus en plus de personnes à loger pour une construction trop lente. Le modèle familial a aussi changé : autrefois, il était courant de vivre à cinq ou six personnes dans la même maison ; maintenant, on s’individualise beaucoup plus », reprend-il.

Face à une crise mondiale du mal-logement qui ne cesse de s’aggraver, l’impression 3D n’est donc pas un gadget technologique : c’est l’une des réponses les plus prometteuses de notre époque. Elle permet de construire plus vite, moins cher, plus durablement, tout en s’adaptant aux contraintes environnementales et humaines.

Si la MaxiPrinter permet d’augmenter la cadence de construction tout en garantissant une qualité constante, son utilisation permet aussi une réduction significative des coûts.

Grâce à une automatisation poussée et à une utilisation optimisée des matériaux, la MaxiPrinter permet de réduire les coûts à plusieurs niveaux : Moins de main-d’œuvre nécessaire pour les tâches répétitives ou pénibles, moins de gaspillage. La machine n’utilise que la matière strictement nécessaire grâce au dépôt contrôlé, moins d’erreurs et de reprises : l'impression suit les plans numériques avec une précision millimétrique. Finalement, les chantiers coûtent moins cher, sans compromis sur la qualité ou la solidité.

L’enjeu dépasse la simple prouesse technologique : l’impression 3D peut rebattre les cartes de la construction globale. Dans les pays en développement, elle permettrait de remplacer les habitats informels par des logements sûrs, de bâtir rapidement après une catastrophe naturelle, de réduire la dépendance à la main-d’œuvre hautement qualifiée et d’utiliser des matériaux locaux. Dans les pays industrialisés, elle allège la pression sur les politiques de logement social, soutient la transition écologique du bâtiment, compense la pénurie de main-d’œuvre, accélère les programmes de rénovation urbaine. Pour les ONG, elle ouvre la voie à une nouvelle logistique humanitaire des habitations imprimables sur place, en quelques jours, pour les réfugiés, les déplacés climatiques, les victimes de guerre ou d’effondrement économique. L’impression 3D agit déjà aujourd’hui pour transformer le logement et reconstruire le monde. Alors, qu’attendons-nous pour répondre aux besoins urgents de logement ?

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