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LiveWell : Un projet de formation innovant porteur d’un nouveau métier

Témoignage - la vision de Norseman et Printerra sur la formation en impression 3D béton. Le Canada fait face à un défi sans précédent : construire plus vite, avec moins de main-d’œuvre, et à des coûts maîtrisés. Alors que les méthodes traditionnelles peinent à suivre le rythme, une technologie longtemps perçue comme futuriste commence à s’imposer comme une solution réaliste : l’impression 3D béton. Au cœur de cette révolution, deux entreprises canadiennes, Norseman Construction (lien vers article sur Kris) et Printerra, unissent leurs forces et leurs visions. Pour Kristofer Potts et Leigh Newman, le futur de la construction s’imprime… littéralement.

Publié le 15 décembre 2025

Phoebe Karczmarek

Écrit par Phoebe Karczmarek

LiveWell : Un projet de formation innovant porteur d’un nouveau métier

Printerra : créer l’infrastructure de la construction additive

Leigh Newman avance avec une vision ambitieuse : transformer la construction à l’échelle d’une industrie entière. « L’impression 3D ne peut réussir que si on bâtit tout l’écosystème autour », affirme-t-il. C’est dans cet esprit qu’il fonde Printerra, une entreprise ConTech et GreenTech qui développe ACaaS — Additive Construction as a Service. Cette plateforme complète — technologie, matériaux, ingénierie, R&D, formation, certification, construction — vise à faciliter l’adoption de l’impression 3D béton pour tout promoteur, entrepreneur ou institution.

Printerra poursuit un projet historique : la construction du premier bâtiment 3D imprimé, bâtiment neutre en carbone et conforme aux standards de sécurité de trois étages au Canada. « Cela prouve que ce n’est plus une démonstration technologique : c’est une méthode de construction viable », souligne Newman.

Le partenariat avec Norseman est devenu un pilier stratégique. « La force de Norseman, c’est leur capacité à intégrer la technologie dans des projets réels, à grande échelle », dit-il. Ensemble, ils participent même à l’élaboration de normes ASTM et ISO pour structurer la construction additive à l’international.

Pourquoi miser sur l’impression 3D béton ?

Les deux dirigeants s’accordent : l’impression 3D béton répond à des enjeux critiques que le secteur affronte depuis des années. « On peut réduire les délais de 30 à 40 %. Et surtout, éliminer une part énorme des erreurs humaines », explique Leigh. Grâce à la robotisation, tout devient plus précis : la structure, la forme, l’enveloppe. Le BIM et les modèles numériques remplacent les imprévus sur le terrain.

Pour Kris, c’est aussi une affaire de productivité : « Quand on imprime, on ne dépend plus d’équipes de coffrage, de délais de séchage ou de séquences strictes. On gagne en souplesse et en certitude. »

Au-delà de la vitesse, l’impression 3D permet d’imaginer des formes architecturales autrefois trop coûteuses : courbes, géométriques organiques, doubles rayons. Et tout cela avec un impact environnemental réduit, grâce à des mélanges plus optimisés et souvent locaux.

Le LiveWell Project : former les opérateurs d’un métier qui n’existe pas encore

Pour que la technologie prenne racine, encore faut-il une main-d’œuvre capable de la maîtriser. « L’impression 3D béton n’a pas seulement besoin de machines. Elle a besoin d’opérateurs, de techniciens, de nouveaux talents », explique Kris. De ce constat est né le LiveWell Training Program, premier centre de formation pratique dédié à la construction additive au Canada. Pendant huit semaines, les participants apprennent à opérer de vraies imprimantes, dont la MaxiPrinter, à comprendre les matériaux, à assembler des panneaux SIP, à lire des plans numériques et à évoluer dans un environnement réel de chantier. Newman résume l’approche : « Les gens apprennent dix fois plus vite quand ils touchent la machine. Quand ils impriment leur premier mur, tout s’éclaire. »

Les premières cohortes ont confirmé cette intuition : la confiance grandit rapidement, les compétences transversales se développent, et les diplômés sont immédiatement opérationnels. « Le Canada regorge de talents. Il fallait juste leur donner l’occasion de se former », ajoute-t-il.

L’émergence d’un nouveau métier : l’opérateur en construction 3D

Les deux entreprises militent clairement pour la création d’un nouveau métier reconnu, équivalent à une certification Red Seal (norme nationale reconnaissant officiellement les compétences d’un professionnel qualifié). « Ce rôle combine trois profils en un : opérateur machine, chef d’équipe, et constructeur numérique », explique Kris Potts. Les compétences attendues sont hybrides : mécanique, maîtrise des logiciels BIM, compréhension du comportement du béton, leadership de terrain et sens aigu de la sécurité. « C’est un métier qui n’existait pas il y a dix ans. Aujourd’hui, il attire des jeunes qui veulent de la technologie et du concret », constate Leigh Newman.

Une vision internationale déjà en marche

Le modèle développé par Norseman et Printerra attire l’attention bien au-delà du Canada. « Costa Rica, Kenya, États-Unis… On nous demande déjà comment répliquer notre programme de formation », raconte Leigh. L’objectif est clair : créer un curriculum mondial, combinant théorie, pratique, sécurité et construction numérique.

Construire plus vite, former plus vite — et construire mieux

Les projets à venir sont nombreux : un immeuble de six étages à Toronto, des prototypes de logements rapides pour les municipalités, un programme national de formation, un projet pilote au Costa Rica, ou encore un partenariat au Kenya mêlant EPS, SIP et impression 3D. « Les années 2026 à 2030 vont définir l’avenir de la construction. Nous avons l’intention d’en être des acteurs centraux», affirme Kris.

Un message pour ceux qui veulent rejoindre le mouvement

« Nous sommes au début d’un nouveau chapitre pour la construction », résume les deux chefs d’entreprise. Aux entrepreneurs, ils disent : « C’est le moment de moderniser vos méthodes. » Aux jeunes : « Il n’y a jamais eu de période plus excitante pour entrer dans les métiers de la construction. » Aux chercheurs : « Vous pouvez participer à la création d’un nouveau standard mondial. » L’impression 3D béton n’est plus une curiosité technologique. C’est un virage majeur, une nouvelle manière de bâtir — et peut-être la clé pour répondre à la crise du logement. Ceux qui s’y engagent aujourd’hui, comme le disent Kris et Leigh, deviennent les pionniers d’une nouvelle ère.

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