TsunHung Environmental Co., Ltd. : une entreprise qui s’engage pour le développement durable des océans Entreprise Taïwannaise, TsunHung Environmental Co., Ltd s’est lancé au défi de repeupler les océans avec la MiniPrinter XL. Spécialisée dans les technologies vertes et les solutions environnementales propres, cette entreprise d’Asie de l’Est, transforme les déchets de construction en matériaux de construction réutilisables et écologiques favorisant l’économie circulaire. Portée par ses convictions au quotidien, elle met aujourd’hui son action au service des océans et de leur préservation.
Publié le 1 septembre 2025
En 2023, TsunHung Environmental Co., Ltd. s’engage et lance le projet de récifs artificiels imprimés en 3D pour combattre la dégradation croissante des habitats marins notamment des coraux et la diminution des ressources halieutiques de Taïwan. Véritable fléau dans la région, ce projet vise à mettre à profit l’impression 3D pour créer des nouveaux récifs artificiels. L’entreprise Taïwanaise compte bien prouver qu’il est possible d’associer nouvelle technologie et développement durable. En combinant la MiniPrinter XL et des matériaux recyclés issus de la construction, l’entreprise souhaite construire par elle-même une nouvelle génération de récifs. À l’aide du béton exclusivement fabriqué à partir de déchets de constructions transformés, l’équipe utilise l’impression 3D béton pour réaliser et produire des structures complexes, adaptées à la vie marine. Ces structures sont conçues pour favoriser la biodiversité et repeupler les océans en offrant des habitats à la faune marine.
Cette initiative lancée en avril 2023, est avant tout une aventure humaine qui repose sur l’engagement de différents acteurs. Industrie, gouvernement, milieu universitaire et associations locales, ils se sont tous mobilisés autour d’un seul objectif commun : la protection de la vie marine locale. Parmi eux : l’université nationale océanique de Taïwan (National Taiwan Ocean University) qui amène une expertise scientifique et écologique de la vie marine. L’université participe à la conception des récifs et mène le suivi écologique des sites de déploiement. Le groupe Hon Hai (Fowconn) s’est également rallié à la cause et intervient dans la rédaction et la mise en œuvre du projet. Les filiales et les unités de R&D de Foxconn participent également à l’intégration et à l’optimisation des équipements d’impression. Enfin les associations locales de pêcheurs et agences de pêche ont elles aussi participé au projet en identifiant les emplacements optimaux pour le déploiement des récifs. Ils sont un véritable lien entre le projet et la population locale. Ils impliquent les communautés locales dans la conservation marine et la gestion des ressources.
Depuis le début de cette initiative responsable, de nombreux récifs ont pu être imprimés voici quelques chiffres clés à retenir :
Pour arriver à ce résultat, il a fallu passer par des phases test. Le choix des matériaux a été crucial. Il faut savoir que ces récifs en impression 3D sont fabriqués à partir de matériaux respectueux de l’environnement issus de béton recyclé provenant de chantiers de démolition. Le ciment et les granulats récupérés sont traités et réutilisés comme base d’impression. Mais il a fallu trouver la bonne combinaison pour que ce béton imprimé s’adapte à la vie marine et inversement ! Cela a demandé beaucoup de recherches pour proposer la meilleure alternative possible. Dans une volonté d’être 100% écologique et durable, le projet utilise aucune armature métallique - rebar - pour éviter toute sorte de pollution. L’acier connu pour être corrosif au contact de l’eau aurait compromis l’entièreté des structures et menacé à son tour l’écosystème marin. Le matériau utilisé a donc été pensé pour être non toxique, durable et favorable à la vie marine. Grâce à l’imprimante MiniPrinter XL, les récifs sont imprimés en forme hexagonale. Cette géométrie pensée en amont lors de la conception et de la modélisation permet non seulement un empilement modulaire, mais elle améliore également la stabilité sous-marine. Cela rend les structures résistantes aux vagues et réduit le risque de renversement après l’installation. L’imprimante MiniPrinter XL permet une impression de haute précision capable de reproduire des structures et des textures complexes adaptées aux récifs naturels. Elle offre un résultat optimal adapté aux contraintes du projet.
Ayant déjà implanté plusieurs récifs imprimés en 3D, le projet peut se féliciter d’avoir favorisé le repeuplement de l’écosystème marin local. Peu de temps après les premiers déploiements, les surfaces des récifs ont commencé à être rapidement colonisées par des algues marines. De nombreuses espèces de petits poissons ont également commencé à s’y installer. Les premières observations indiquent que le projet a permis d’établir des micro-écosystèmes favorables à la biodiversité marine. La faune marine a donc pu réinvestir les lieux et se développer plus sereinement.
Ce projet est bien plus qu’une simple combinaison de technologie et de conservation, c’est une démonstration concrète des principes de l’économie circulaire appliqués à la durabilité des océans. L’équipe espère restaurer encore de nombreux hectares de fonds marins et réhabiliter ces espaces dégradés afin que la vie marine locale et résiliente reprenne pleinement ses droits… Pour le responsable de la société taïwanaise, c’est aussi une question d’audace et d’intelligence collective. « Chez TsunHung, nous croyons qu’à travers l’innovation et la collaboration interdisciplinaire, nous pouvons contribuer à restaurer la vitalité des écosystèmes marins taïwanais et proposer un nouveau modèle mondial pour la restauration des océans ». Car aujourd’hui il est possible de combiner technologie, innovation et écologie.